I. Présentation
Je ne veux pas paraphraser donc je vais vous faire un vulgaire copier-coller (un peu épuré) de la description faite sur le :
Slime Volley est un jeu inspiré des jeux Java du même nom (dans le style de Blobby Volley).
Il s’agit d’une simulation de volley : vous dirigez une slime (un blob semi-circulaire) sur lequel la balle rebondit.
Ce jeu est programmé en C avec la bibliothèque Simple DirectMedia Library (SDL), et est placé sous license GPLv3. Il est donc libre et gratuit.
Slime Volley est développé sous Linux et Mac OS X, et fonctionne également sous Windows.
Et voici la description que m’a fait un des créateurs de ce jeu (MCMic) :
À la base, il s’agissait d’un jeu en java lui-même nommé Slime Volley, qui me plaisait beaucoup.
J’ai donc eu envie d’adapter ce jeu en C et en libre, pour me mettre sérieusement à la programmation. Avec l’aide de VinDuv, on a programmé ladite version, ajoutant ensuite diverses fonctionnalités au fil des versions. Je me suis notamment occupé de coder les premiers modes de vitesse (une invention de notre part) et l’IA pour pouvoir jouer contre l’ordi. Vinduv a beaucoup aidé pour la physique et le réseau notamment.
Au final, notre jeu est bien plus évolué que le jeu java, la physique est également très différente.
Qu’est-ce-que vous voulez rajouter à cela, pour moi tout est dit, nous allons donc passer à la deuxième partie, l’installation.
II. Installation
Comme je vous l’ai dit, tout est très facile, rendez-vous sur du site de Silme Volley puis téléchargez la version correspondant à votre système. En effet, Slime Volley a l’avantage d’être disponible sous toutes les grandes plateformes, à savoir Linux, Mac et Windows.
A l’heure où j’écris cet article, la version 2.4.1 vient tout juste de voir le jour, c’est donc cette version qui est proposée au téléchargement actuellement.
Sur cette page, vous verrez également comment rendre disponible Slime Volley via les dépôts. Personnellement, j’ai téléchargé le package Debian/Ubuntu .deb, je l’ai installé via le gestionnaire de package et tout fonctionne correctement 🙂
Passons au moment le plus marrant, le test !
III. Test
Tout d’abord, voici l’écran d’accueil :
Comme vous pouvez le voir, il y a plusieurs choix, nous allons détailler les menus au fur et à mesure.
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Jouer
C’est ici que vous allez pouvoir paramétrer votre partie. Depuis cette nouvelle version, les combinaisons sont très nombreuses. Pour n’en citer que quelques unes :- 1 contre 1 sur la même machine (contre l’IA (Intelligence Artificielle) ou contre un autre joueur)
- 1 contre 1 en réseau contre un autre joueur
- 1, 2 ou 3 joueurs (en réseau ou en local) contre 1, 2 ou 3 IA
- 1 joueur et 1 IA contre 1 joueur (en réseau ou en local) et une IA
- 2 joueurs contre 2 autres joueurs (en réseau ou en local)
Faire une liste complète serait plutôt long, enfin vous verrez très vite en regardant le menu vous-même (ou le screenshot en cliquant dessus)
Une fois que vous avez fini de faire les équipes, cliquez sur "Lancer la partie" pour ……. lancer la partie 🙂 (quelle belle phrase inutile !)
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Connexion distante
Il vous permettra de vous connecter sur une autre partie si celle-ci est bien configurée et vous "attend" (voir dans le menu "Jouer…") -
Vitesse
Vous avez le choix entre plusieurs vitesses de balle : Normal, Turbo (tout va deux fois plus vite et deux fois plus haut), Sprint (la hauteur et la vitesse augmentent à chaque rebond), Furie (la vitesse augmente à chaque rebond). -
Balles
Vous pouvez choisir le nombre de balles avec lesquelles vous souhaitez jouer (de 1 à 8). Attention, si une seule balle tombe de votre côté, vous avez perdu. -
Options
Là également, tout est très simple à comprendre et je n’ai donc pas besoin de vous en dire plus 🙂 Remarquez les différents thèmes possibles, je voulais en créer un mais je n’ai pas eu le temps, cela viendra certainement par la suite, je ferais une mise à jour de cet article 🙂 -
Crédit
- Quitter
Je ne vous fais pas de dessin non plus 🙂
Test du gameplay
Personnellement, je trouve ce jeu très très intuitif, on met à peine deux secondes à s’approprier le slime (le slime c’est le "demi-personnage" que l’on dirige), non je n’exagère pas, essayez, vous verrez !
Pour ceux qui connaissent Blooby Volley, la plus grosse différence est le fait que dans Slime Volley, il est impossible de diriger le slime pendant qu’il est dans les airs. C’est une volonté des programmeurs. Personnellement, je n’avais jamais joué à Blobby Volley donc cela ne m’a pas du tout perturbé.Certains joueurs seront adeptes du saut à tout va et certains ne sauteront jamais, à chacun son style de jeu…
Étant donné que cette version de Slime Volley (2.4.1) est toute récente, il se peut qu’elle comporte encore certains bugs, vous êtes bien évidemment invités à les reporter sur la
Ce jeu est tellement intuitif et tellement facile à paramétrer et comprendre que je n’ai pas eu besoin de m’attarder sur des explications compliquées. Je pense que c’est ce qui fait le charme, entre autres, de ce super petit jeu qui mérite d’être plus connu.
J’espère vous avoir donné l’envie d’installer et d’essayer ce logiciel. Je vous le répète, l’essayer c’est l’adopter 🙂
Au mois prochain pour un nouveau jeu (si vous avez des idées de jeu, j’attends vos propositions) 🙂
- Quitter